Découverte express de Tirana

J2: 15/08

Au programme du jour:

- Le marché: dans ma tête, c'était plus de style bazar, et en fait, c'est un marché! Ils vendent des fruits, des légumes... mais aussi du miel, des tapis, du tabac en vrac et des vieilles babioles!

- la grande mosquée de Tirana: je suis juste passée devant car elle semblait fermée pour travaux. Achevée en 2018, c'est la plus grande mosquée des Balkans. 

- la place Skanderbeg: la place principale de la ville. 

- la tour, sur la place, qui offre une jolie vue (et je suis tombée sur 2 bébés pigeons dans un recoin de l'escalier).

- Le musée Bunk'art 2: musée souterrain consacré aux crimes de la période communiste. Il est installé dans l'ancien abri anti-aérien du ministère de l'intérieur, construit entre 1981 et 1986. L'exposition remonte la création de la gendarmerie albanaise lors de l'indépendance en 1912, et se poursuit avec le détail des différentes techniques d'écoute, d'investigation, de répression et de torture employées jusqu'en 1990. Il existe aussi un Bunk'art 1, complémentaire de celui là, mais très excentré.

- la cathédrale orthodoxe de la résurrection du christ: inaugurée en 2012, c'est la troisième plus grande cathédrale orthodoxe d'Europe. Elle fait visiblement débat pour son côté excessif et tape à l'œil dans un des pays les plus pauvres d'Europe. 

- la maison des feuilles: ce musée est consacré aux services de renseignement pendant la période communiste (1944-1991). Le musée se situe d'ailleurs dans le bâtiment utilisé par la direction de la sûreté de l'état (appelé Sigurimi), qui organisait l'espionnage de la population. C'est aussi là qu'ont été menés interrogatoires, tortures et liquidations de milliers de victimes du régime. Je ne connaissais pas grand chose à l'histoire de l'Albanie, mais visiblement, la période d'après-guerre n'a pas été fun... ce musée était peut-être un peu redondant après le Bunk'art, mais le gars de l'auberge m'avait conseillé ces deux là en priorité. 

- petite pause dans la chaîne "mon chéri", qui semble être le Starbucks local. 

- retour à l'auberge pour récupérer mes sacs. 

Je comptais partir un peu plus tard, mais l'employé de l'auberge m'a mis la pression en me disant qu'il fallait que je sois assez tôt à la gare routière, car les bus n'ont pas d'horaires définis et qu'ils partent quand ils sont plein, et qu'il vaut mieux ne pas prendre de risque (je plussois!).

Je vais à Berat (plus au sud) et la gare routière est très excentrée. Le bus pour la rejoindre part au niveau de la fontaine, derrière l'opéra (kamëz bus), et c'est toujours beaucoup moins cher qu'un taxi (40 lek, soit 35cts). Arrivée à la gare routière (immense terrain avec plein de bus et aucune information), j'entends un homme crier "berat!", je lui fais signe et me voilà dans un mini- bus, plein et sur la départ! C'est parti pour 2h30 de trajet, non confortable (vu l'espace réduit entre les sièges), pour 500lek (4€).

La gare routière de berat est aussi très excentrée. Dites non aux taxis qui vous attendent à la sortie du bus, et marchez 100m sur la route jusqu'à un arrêt de bus. J'ai attendu environ 10 minutes un bus qui rejoint le centre ville (pour environ 25cts).

J'arrive dans ma nouvelle auberge en début de soirée, et ressors dîner, peu de temps après, avec Federika, une italienne de ma chambre. 

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1-2. Le marché 3-4. La mosquée 5-10. Depuis la place Skanderbeg et la tour 11-17. Bunk'art 2 18-21. La cathédrale 22-25. La maison des feuilles 26-27. Deux fresques trouvées par hasard (dont une me semble... glauque!)